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Comité stéphanois
15 janvier 2009

Soirée de soutien aux insurgés grecs et aux inculpés de Tarnac

Soirée organisée dans le cadre des "10 jours contre les lois anti-terroristes".

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10 janvier 2009

Appel des insurgés grecs

PLUS RIEN NE SERA JAMAIS COMME AVANT ...

PLUS RIEN ...

    Le 6 décembre, à 21 heures, un membre des forces spéciales de la police a arrêté son véhicule, visé un gamin de quinze ans et l'a abattu dans le quartier d'Exarchia, à Athènes. Ce meurtre n'est pas un cas exceptionnel ou isolé de violence policière. Le matin du même jour, des travailleurs immigrés qui faisaient la queue pour déposer une demande d'asile au poste de police situé sur l'avenue Petrou Ralli ont été attaqués par des flics anti-émeute. Suite à cette agression, un Pakistanais a été victime d'un grave traumatisme crânien et lutte depuis pour sa vie dans l'unité de soins intensifs de l'hôpital Evangelismos. Ce ne sont là que deux cas pris parmi des dizaines d'autres similaires au cours des dernières années. La balle qui a transpercé le cour d'Alexis n'est pas une balle perdue tirée par un flic et qui aurait atteint le corps d'un adolescent «indocile». Elle résulte d'un choix : celui de l'État qui, par la violence, veut imposer la soumission et l'ordre aux milieux et aux mouvements qui résistent à ses décisions. Un choix qui vise à menacer tous ceux qui veulent résister aux nouvelles dispositions prises par les patrons dans le domaine du travail, de la sécurité sociale, de la santé publique, de l'éducation, etc. Ceux et celles qui travaillent doivent s'épuiser pour gagner une misérable paye mensuelle de 600 euros. Ils doivent bosser jusqu'à épuisement chaque fois que le patron a besoin d'eux, accepter d'effectuer des heures supplémentaires non rémunérées et d'être mis à pied chaque fois que les entreprises sont « en crise ». Et enfin, ils doivent se tuer au boulot chaque fois que l'intensification de la production l'exige, tout comme ces cinq dockers qui sont morts dans les chantiers de Perama, il y a cinq mois. Si ce sont des travailleurs immigrés, et qu'ils osent demander quelques euros de plus, ils seront tabassés et vivront sous un régime de terreur, tout comme les travailleurs et travailleuses agricoles employés dans les serres de fraises de Nea Manolada, dans l'ouest du Péloponnèse.

...NE SERA JAMAIS...

    Ceux et celles qui étudient doivent passer leur temps dans des salles de classe minables et payer des cours particuliers pour se « préparer » de façon intensive aux examens annuels. Les enfants et les ados doivent oublier de jouer avec les autres dans la rue et de se sentir insouciants, afin de se gaver d'émissions de télé-réalité et de jeux électroniques, depuis que les espaces publics gratuits ont été transformés en galeries marchandes, ou parce que les enfants ne disposent plus d'assez de temps libre pour s'amuser. Quant aux étudiants des universités, celles et ceux qui suivent ce processus naturel d' « évolution » vers la réussite, ils découvrent que les prétendues «connaissances scientifiques» sont en fait orientées vers la satisfaction des besoins des patrons. Un étudiant doit continuellement s'adapter à de nouveaux cursus et récolter le plus grand nombre de « certificats » possible afin d'être finalement récompensé par l'attribution d'un diplôme qui ne vaut guère plus qu'un rouleau de papier-toilette, mais a encore moins d'utilité que celui-ci. Un diplôme qui ne garantit rien de plus qu'un salaire mensuel de 700 euros, souvent sans droit aux assurances sociales ou à la couverture maladie. Tout cela se déroule alors que des millions d'euros atterrissent dans les poches d'entreprises religieuses et d'athlètes olympiques dopés et payés des sommes extravagantes pour « glorifier la patrie». Un argent qui finit dans les poches des riches et des puissants. Des pots-de-vin sont versés aux « copains » et des journalistes corrompus se livrent à de sordides marchandages afin de couvrir des scandales impliquant le gouvernement. Alors que des dizaines de personnes périssent dans des incendies de forêts pour permettre au grand capital de transformer ces zones en sites touristiques et que des travailleurs crèvent dans les chantiers de construction et dans les rues et que leurs décès sont classés comme de simples « accidents du travail». Alors que l'Etat distribue de l'argent aux banques pour les aider, qu'il nous enfonce dans un océan de dettes et de prêts et qu'il augmente la fiscalité directe pour tous les travailleurs. Alors que la stupidité des stars de télévision richissimes devient parole d'évangile pour un nombre croissant d'exploités. La balle qui a transpercé le cour d'Alexis a frappé le cour de l'exploitation et de la répression pour une partie importante de cette société qui sait qu'elle n'a rien à perdre en dehors de l'illusion que les choses pourraient s'améliorer. Les événements qui ont suivi l'assassinat d'Alexis ont prouvé qu'une grande partie des exploités et des opprimés ont sombré dans ce marécage jusqu'au cou. Ce marais a débordé et menace de noyer les patrons et les politiciens, les partis et les institutions étatiques. Il est temps de nettoyer ce monde répugnant fondé sur l'exploitation de l'homme par l'homme et le pouvoir de quelques-uns sur la majorité. Nos cours débordent de confiance alors que les patrons tremblent de peur. La destruction des temples de la consommation, la réappropriation des biens, le «pillage» de toutes les choses qui nous sont dérobées alors qu'on nous bombarde de publicités correspondent à la prise de conscience que toute cette richesse est nôtre, parce que nous la produisons. «Nous», dans ce cas, désigne toutes les personnes qui travaillent. Cette richesse n'appartient pas aux propriétaires des magasins, ni aux banquiers, cette richesse est notre sueur et notre sang. C'est notre temps que les patrons nous volent tous les jours. Nous tombons malades quand nous prenons notre retraite. Nous nous disputons avec nos partenaires et nous n'avons même plus la force de rencontrer un couple d'amis, un soir de week-end. Nous sombrons dans la solitude et l'ennui chaque dimanche après-midi, et nous avons le sentiment d'étouffer tous les lundis matin. Exploités et opprimés, immigrants ou Grecs, travailleurs, chômeurs, étudiants ou lycéens, on nous somme aujourd'hui de prendre position face au faux dilemme posé par les médias et par l'Etat: sommes-nous du côté des porteurs de capuche ou du côté des propriétaires de boutiques ? Ce dilemme n'est qu'un leurre. Parce que le véritable dilemme que les médias ne veulent pas vous exposer est le suivant: êtes-vous pour les patrons ou les travailleurs? Pour l'État ou la révolte? Et c'est une des raisons pour lesquelles les journalistes s'appliquent à diffamer le mouvement, à dénoncer les « porteurs de capuche », les « pillards », etc. Ils veulent semer la peur parmi les opprimés pour une raison simple: la révolte rend leur position - et celle de leurs patrons - très précaire. La révolte prend pour cible la réalité qu'ils créent, elle lutte contre le sentiment que «tout va bien», elle combat toute séparation entre une «révolte sentimentale et juste» et de prétendus «éléments extrémistes» et elle s'oppose finalement à toute distinction entre des «hors-la-loi» et des manifestants pacifiques. Face à ce dilemme, nous avons une réponse: nous sommes du côté des « porteurs de capuche ». Nous sommes les « encapuchonnés ». Non pas parce que nous voulons cacher notre visage, mais parce que nous voulons nous rendre visibles. Nous existons. Nous ne portons pas des capuches par amour de la destruction, mais parce que nous sommes motivés par le désir de prendre notre vie en mains. Nous voulons construire une société différente sur la tombe des marchandises et des pouvoirs . Une société où tout le monde prendra des décisions collectives dans les assemblées générales des écoles, des universités, des lieux de travail et des quartiers, sur tout ce qui nous concerne, sans que nous ayons besoin de représentants politiques, de dirigeants ou comissaires politiques. Une société où tous ensemble nous guiderons notre destin. Une société où nos besoins et nos désirs dépendront seulement de nous, et non d'un député, d'un maire, d'un patron, d'un prêtre ou d'un flic. Notre espoir d'une telle vie est né une nouvelle fois sur les barricades érigées partout en Grèce et dans la solidarité dont le mouvement a bénéficié à l'étranger. Il nous reste à faire de cet espoir une réalité. La possibilité d'une telle vie est maintenant mise à l'épreuve par les assemblées qui se tiennent dans les bâtiments municipaux, les sièges des syndicats et les bâtiments des universités occupés à Athènes et ailleurs en Grèce, assemblées où chacun peut exprimer librement ses opinions et discuter des formes d'action collective, sur la base de ses désirs et besoins. Le rêve de cette nouvelle vie a commencé à prendre forme.

... COMME AVANT.

    Que nous reste-t-il à faire pour voir ce rêve réalisé? Nous devons nous organiser là où nous étudions, travaillons ou habitons. Sur nos lieux de travail nous pouvons discuter de nos problèmes quotidiens et créer des noyaux de résistance contre la terreur des patrons. Dans nos écoles nous pouvons participer aux occupations et les soutenir, animer des groupes de contre-information, organiser des conférences et des ateliers de discussion, nous interroger sur la suprématie du savoir, produire de nouvelles connaissances pour satisfaire nos besoins et non ceux du Capital. Dans les quartiers et les immeubles, nous pouvons parler à nos voisins, organiser des rencontres et créer des comités, partager des connaissances et des compétences, décider collectivement d'actions. Nous pouvons participer à des marches et des manifestations, nous tenir les coudes, briser la peur que propage l'État, aider les lycéens qui sont aujourd'hui les premières victimes des attaques de l'État. Nous sommes solidaires de tous ceux qui ont été arrêtés durant la révolte, qu'ils soient grecs ou immigrés, qu'ils se trouvent en Grèce ou à l'étranger. La plupart sont maintenant poursuivis grâce à toutes les astuces juridiques qui font partie de l'arsenal de la lutte contre le terrorisme parce qu'ils s'opposent aux diktats de l'État.

Tout commence maintenant.

Tout est possible.

Mouvements pour la généralisation de la révolte

9 janvier 2009

Le Monde en Cartes

Afghanistan

Afghanistan 01
Afghanistan 02
Afghanistan 03

 

Afrique du Sud

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Albanie

Albanie 01
Albanie 00

 

Algérie

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8 janvier 2009

Concert Nun, à l'Imprimerie

Soirée organisée dans le cadre des "10 jours contre les lois anti-terroristes".

1 janvier 2009

Soutien aux inculpés du 11 novembre

    Le 11 novembre dernier, neuf personnes ont été arrêtées à Tarnac, petit village de Corrèze, et mises en examen pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ». Elles sont accusées, en particulier, d’avoir participé à la destruction de caténaires sur certaines lignes de la SNCF, destructions qui ont provoqué plusieurs retards importants de trains sur ces mêmes lignes.

    Toutefois, lors des perquisitions, la police n’a trouvé aucune preuve, aucun signe tangible qui puisse justifier d’une façon ou d’une autre une telle accusation, et tout tend plutôt à démontrer qu’il s’est agi pour la domination de réaliser un coup de force contre des gens dont l’opposition politique radicale ne fait en effet aucun doute.

    Il faut rappeler ici, afin d’être aussi claire dans notre propos que nous le pouvons, que « radicale » ne signifie nullement « extrême », mais : « ce qui va à la racine des choses ». Or dans le cas qui nous occupe, et qui a trait au petit groupe des inculpés corrézien, la radicalité de sa pensée a bel et bien tout d’une évidence, puisqu’il est patent pour qui a lu ses essais que ceux-ci visent le capitalisme à sa racine, absolument. L’intérêt d’une telle pensée est majeur au moment même où nous assistons à une crise sans précédent de la civilisation du spectacle, d’autant plus que cette « cellule invisible » (comme aime à les nommer la domination) ne se contentait pas de penser et critiquer un capitalisme plus ou moins agonisant : elle en tirait aussi pleinement les conséquences, tant dans son mode de vie (refus du travail salarié, récupération des moyens de production, communauté d’affinités électives etc...) que dans les actions ponctuelles qu’elle peut être amener à faire contre la société du spectacle. Aussi, que les neufs de Tarnac aient ou non participé à la destruction des caténaires de la SNCF nous importe peu, car l’accusation dont il font l’objet – terrorisme – reste quoi qu’il en soit plus qu’excessive. Qu’y-a-t-il de comparable entre ce qui vient par exemple de se passer en Inde, le 11 septembre 2001, et la destruction d’une caténaire, qui, il y a quelques années seulement, aurait encore été classée parmi les actes de délinquance mineure, et que nous pourrions définir quant à nous – et ici pour l’heure nous n’engageons que nous – comme un acte de résistance.

    Il s’agit donc pour nous de ne pas laisser passer cette sorte de « Patrioct’Act » à la française, qui fait de tout acte de délinquance ou de désobéissance un acte terroriste. Il est à noter qu’une telle accusation a permis à la brigade anti-terroriste de maintenir les inculpés en garde à vue pendant 96 heures, et qu’elle permet ensuite de les incarcérer pendant trois à quatre ans avant que n’ait lieu le moindre procès. Des cinq personnes qui avaient été gardés en prison, trois ont été récemment remises en liberté, mais Julien Coupat (bêtement soupçonné d’être le chef de la bande), et son amie Yldun ont été maintenus en détention. A l’heure où nous sommes, les neufs de Tarnac sont de toutes façons toujours mis en examen pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste », et trois d’entre eux n’ont plus le droit de retourner chez eux, ni même de communiquer les uns avec les autres. Nous ne pouvons pas l’accepter, et c’est pourquoi nous avons organisé cette soirée, et aussi pourquoi nous en appelons à la création d’un comité de soutien permanent aux inculpés, à la fin de cette soirée, avec tous ceux qui le voudront bien.

    Le terrorisme n’est pas à Tarnac, il est dans les jeunes et vieilles têtes malades de la domination spectaculaire-marchande.

Comité de soutien à Saint-Etienne

P.S. : Notre comité tient aussi à rappeler combien certains « insurgés », ou non, de 2005, ont été emprisonnés de façon arbitraire, c’est-à-dire sans véritables enquête ou procès. Nous tenons à leur exprimer notre soutien, comme nous souhaitons affirmer ici aussi notre soutien aux « insurgés » grecs.

Pour nous contacter, on peut appeler au : 06-28-97-72-10

ou écrire à cette adresse : comitestephanois@gmail.com

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1 janvier 2009

Soutien aux inculpés du 11 novembre

    Le 11 novembre dernier, neuf personnes ont été arrêtées à Tarnac, petit village de Corrèze, et mises en examen pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ». Elles sont accusées, en particulier, d’avoir participé à la destruction de caténaires sur certaines lignes de la SNCF, destructions qui ont provoqué plusieurs retards importants de trains sur ces mêmes lignes.

    Toutefois, lors des perquisitions, la police n’a trouvé aucune preuve, aucun signe tangible qui puisse justifier d’une façon ou d’une autre une telle accusation, et tout tend plutôt à démontrer qu’il s’est agi pour la domination de réaliser un coup de force contre des gens dont l’opposition politique radicale ne fait en effet aucun doute.

    Il faut rappeler ici, afin d’être aussi claire dans notre propos que nous le pouvons, que « radicale » ne signifie nullement « extrême », mais : « ce qui va à la racine des choses ». Or dans le cas qui nous occupe, et qui a trait au petit groupe des inculpés corrézien, la radicalité de sa pensée a bel et bien tout d’une évidence, puisqu’il est patent pour qui a lu ses essais que ceux-ci visent le capitalisme à sa racine, absolument. L’intérêt d’une telle pensée est majeur au moment même où nous assistons à une crise sans précédent de la civilisation du spectacle, d’autant plus que cette « cellule invisible » (comme aime à les nommer la domination) ne se contentait pas de penser et critiquer un capitalisme plus ou moins agonisant : elle en tirait aussi pleinement les conséquences, tant dans son mode de vie (refus du travail salarié, récupération des moyens de production, communauté d’affinités électives etc...) que dans les actions ponctuelles qu’elle peut être amener à faire contre la société du spectacle. Aussi, que les neufs de Tarnac aient ou non participé à la destruction des caténaires de la SNCF nous importe peu, car l’accusation dont il font l’objet – terrorisme – reste quoi qu’il en soit plus qu’excessive. Qu’y-a-t-il de comparable entre ce qui vient par exemple de se passer en Inde, le 11 septembre 2001, et la destruction d’une caténaire, qui, il y a quelques années seulement, aurait encore été classée parmi les actes de délinquance mineure, et que nous pourrions définir quant à nous – et ici pour l’heure nous n’engageons que nous – comme un acte de résistance.

    Il s’agit donc pour nous de ne pas laisser passer cette sorte de « Patrioct’Act » à la française, qui fait de tout acte de délinquance ou de désobéissance un acte terroriste. Il est à noter qu’une telle accusation a permis à la brigade anti-terroriste de maintenir les inculpés en garde à vue pendant 96 heures, et qu’elle permet ensuite de les incarcérer pendant trois à quatre ans avant que n’ait lieu le moindre procès. Des cinq personnes qui avaient été gardés en prison, trois ont été récemment remises en liberté, mais Julien Coupat (bêtement soupçonné d’être le chef de la bande), et son amie Yldun ont été maintenus en détention. A l’heure où nous sommes, les neufs de Tarnac sont de toutes façons toujours mis en examen pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste », et trois d’entre eux n’ont plus le droit de retourner chez eux, ni même de communiquer les uns avec les autres. Nous ne pouvons pas l’accepter, et c’est pourquoi nous avons organisé cette soirée, et aussi pourquoi nous en appelons à la création d’un comité de soutien permanent aux inculpés, à la fin de cette soirée, avec tous ceux qui le voudront bien.

    Le terrorisme n’est pas à Tarnac, il est dans les jeunes et vieilles têtes malades de la domination spectaculaire-marchande.

Comité de soutien à Saint-Etienne

P.S. : Notre comité tient aussi à rappeler combien certains « insurgés », ou non, de 2005, ont été emprisonnés de façon arbitraire, c’est-à-dire sans véritables enquête ou procès. Nous tenons à leur exprimer notre soutien, comme nous souhaitons affirmer ici aussi notre soutien aux « insurgés » grecs.

Pour nous contacter, on peut appeler au : 06-28-97-72-10

ou écrire à cette adresse : comitestephanois@gmail.com

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