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Comité stéphanois
21 octobre 2013

De la guerre

De la guerre (1832)De la guerre, de Carl von Clausewitz, 1832.

Extrait n°1 : On ne s'engage jamais dans l'action qu'en présumant que, si la bataille doit avoir lieu, elle sera favorable.

Extrait n°2 : Le dessein positif est absent de la simple résistance, nous n'y utilisons nos forces que pour contrecarrer les desseins de l'adversaire, et nous ne pouvons donc les diriger vers d'autres objectifs.

Extrait n°3 : La vertu guerrière est l'apanage de la seule armée régulière, c'est elle qui en a le plus besoin. Dans les insurrections et les guerres populaires, les qualités naturelles se développent rapidement pour la remplacer.

Extrait n°4 : La bataille est donc la guerre en concentré, le centre de gravité de l'ensemble du conflit ou de la campagne. Comme le point focal d'un miroir concave fait converger les rayons du soleil en un point parfait qui les porte à l'incandescence maximale, toutes les forces et toutes les tendances de la guerre se réunissent dans la bataille pour exercer la force la plus concentrée.

Extrait n°5 : La guerre populaire telle que nous la concevons, pareille à une nuée, à un brouillard, ne doit jamais se matérialiser en un corps compact, de peur que l'ennemi ne s'attaque à ce noyau dur, ne le détruise et capture un grand nombre d'insurgés. Dans ce cas, le courage s'effondre, chacun se prend à croire que tout est fini, que tout nouvel effort sera vain - le peuple relâche les armes. Par contre, il est nécessaire que cette nuée s'épaississe en certains points et se matérialise en groupes plus denses, pour constituer une orageuse menace d'où peut jaillir un puissant éclair. Ces points sont en particulier situés aux extrémités du théâtre de guerre de l'ennemi.

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