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Comité stéphanois
universite
11 août 2009

Saint-Étienne : 10 étudiants grévistes convoqués en Conseil de discipline : la rentrée sera chaude...

N’hésitez pas à faire tourner ce message

    Pas de vacances pour le mouvement ! Répressions des étudiants grévistes à Saint-Étienne (42) : Appel à soutien: Réunion publique, le 1er septembre

« Trop, c’est trop !»

    Le printemps 2009 a été marqué par la plus longue grève que l’université stéphanoise ait connue dans son histoire. Les étudiant-e-s et les personnels de l’UJM, mobilisé-e-s contre les lois Pécresse, combattent depuis plus de deux ans maintenant les réformes qui soumettent l’université aux logiques du monde marchand. Ces diverses lois, du Plan Campus à la LRU, compromettent gravement l’existence des petites et moyennes structures universitaires comme celle de Saint Etienne et c’est en cela que nos luttes ne sont pas vaines. Elles sont encore moins des luttes minoritaires et isolées puisqu’elles ont réussi à mobiliser et fédérer les énergies deux années durant.

    Pourtant s’enfermant dans un rôle de bon élève aux ordres du gouvernement, la présidence de l’UJM a été une des premières universités de France à s’engager dans le processus LRU. De même, au cours du mouvement de grève, celle-ci s’est conformée aux différentes directives ministérielles visant à briser le mouvement de protestation. Ainsi, Khaled BOUABDALLAH a démontré sa volonté d’enrayer toutes velléités de contestation en autorisant l’entrée des forces de l’ordre le 13 mai dernier sur le site Tréfilerie mais aussi, en recourant à des sociétés privées de surveillance.

    En convoquant devant des conseils de discipline une dizaine d’étudiant-e-s grévistes, la présidence de l’UJM vient de franchir une nouvelle étape dans sa logique répressive. Un accord avait pourtant été trouvé avec le président par lequel les grévistes s’étaient engagés à ne pas perturber les cours et les examens en échange de l’abandon de poursuites administratives et judiciaires. Cependant, afin d’empêcher toute reprise du mouvement de grève en septembre, la présidence a bafoué l’accord et a contribué elle-même à détruire le semblant de sérénité retrouvée qu’elle appelait de ses vœux il y a un mois à peine.

    Ainsi, l’administration a trouvé comme prétexte, l’occupation illégale des locaux lors de la soirée de clôture de l’Université Solidaire du 30 juin dernier. Quelques 250 personnes s’étaient retrouvées autour d’un repas collectif et avaient assisté à des expositions de travaux artistiques et des concerts dont le déroulement et les horaires avaient pourtant été autorisés le matin-même par le responsable de la sécurité du site Tréfilerie.

    L’autre fait reproché est la perturbation de la fête de l’inauguration de la nouvelle maison de l’université. Cette cérémonie devait se dérouler en présence de personnalités qui ont activement lutté contre le mouvement de grève, en la personne du recteur d’académie, du maire de Saint-Etienne et du président de l’université. C’est pourquoi les étudiant-e-s avaient décidé d’être présent ce jour là. Par ailleurs, ce projet immobilier au coût pharaonique est en lui-même une véritable provocation quand l’heure est aux suppressions de postes à l’UJM et à la précarisation de ses personnels…

    Nous condamnons avec force la répression administrative contre les étudiant-e-s grévistes qui sont du fait de cette convocation, menacé-e-s d’exclusion de l’université.

Nous exprimons avec force et conviction notre attachement à une université ouverte en tant que lieu populaire de critique et d’émancipation.

Nous appelons toutes les personnes nous soutenant, à participer à une réunion publique, le 1er septembre à 18h30, à la bourse du travail.

Contact: Trefenlutte@gmail.com

Blog du Collectif Tréfilerie: http://ujmenlutte-st-etienne.over-blog.com/

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9 août 2009

Tags à l'université Jean Monnet, Saint-Etienne (42) - An 2009

La FièvreLe salariat c'est le travail en pire & Le mana revient Mai 68 n'était rien, nous sommes bien pire que çaNi Etat ni patronAbolition de l'argent

Tous les tags sont signalés par des croix blanches. Passez la souris dessus pour en connaitre la teneur.

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8 août 2009

Ta mère suce toujours des ours

Ta_m_re_facblog

Ta mère suce toujours des ours a été tagué sur un mur du restaurant universitaire de l'université Jean Monnet à Saint-Etienne (42), durant la grève des étudiants et des enseignants-chercheurs de l'année 2009. Comme le montre la photo, il faisait suite à un premier tag qui avait été effacé à la peinture blanche : Ta mère suce des ours, dont on appréciera la grande concision. Ces deux tags successifs ont donné naissance à une "nouvelle science"  au sein même de l'université : l'arctologie, qui étudie la présence de l'ours dans les expressions et le langage contemporains.

RETOUR

16 mars 2009

Sur les facs, créons des comités de lutte

Texte en circulation sur la fac du Mirail à Toulouse

    Nous ne souhaitons pas lutter contre une énième réforme mais bien contre le marché qui étend son emprise sur nos facs et sur nos vies. Nous combattons une logique -- celle du capitalisme et non son image médiatique, la réforme gouvernementale -- considérant qu'une lutte particulière contre un gouvernement particulier constitue une impasse. Nous ne voulons pas plus "sauver notre éducation", celle-ci est morte et enterrée. Nous ne perdrons pas notre cohérence, notre temps et notre énergie à vouloir sauver le cadavre de l'université bourgeoise.

    En analysant les différentes expériences de luttes passées, nous tirons un bilan clair. En premier lieu nous constatons l'impuissance des Assemblées Générales à être de véritables lieux de débats : elles ont le don de fatiguer et d'irriter les personnes désirant lutter, quant aux réactionnaires elles leur fournissent sans cesse de la matière à casser le mouvement. Ces assemblées monstres tendent à confisquer au lieu de "libérer la parole" au profit des seuls professionnels de la luttes, syndiqués ou non.

    Il est clair que ces assemblées doivent rester le lieu des décisions collectives, néanmoins il apparaît essentiel que les décisions se prennent au terme des débats. Pour permettre une conscientisation collective favorable à la lutte, nous pensons qu'il faut rassembler les individus dans des comités à taille humaine.

    Ces structures ce sont les comités de base : par département ou simplement par affinité. Chacun peut ensuite se rendre à l'AG en faisant remonter les idées, propositions, décisions prises à la base.

    L'avenir des luttes est dans l'auto-organisation de telles structures. Des expériences similaires ont déjà vu le jour, il ne tient qu'à nous d'amplifier le mouvement.

    Constituons dès maintenant des groupes affinitaires et des groupes de résistance populaire autonome afin de ne pas se perdre dans l'anonymat des ces assemblées monstres où seuls les syndicats de tout bord monopolisent le micro !

    Pour une autogestion de la fac, de nos luttes et de nos vies !

Des étudiants de l'Université de Toulouse - Le Mirail

8 mars 2009

Nous ne sommes qu'un début, rejoignez nous !

Nous_ne_sommes_qu_un_d_but_1_net

Banderole "Nous ne sommes qu'un début, rejoignez nous", déployée à l'université Jean Monnet à Saint-Etienne, par le collectif des étudiants en grève qui occupent actuellement leur fac, avec le soutien du comité stéphanois.

Barricade_1_net

La barricade à l'entrée de l'université Jean Monnet, sur le site Tréfilerie.

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4 mars 2009

Collectif Tréfilerie/Coopérative étudiante

Ujmn_lutte

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