Documentaire sur l'obligation pour les éleveurs d'installer des puces RFID sur leurs animaux, suivi d'un débat en présence d'Antoine Costa (l'un des réalisateurs), du collectif Manuela Rodriguez (collectif anticarcéral organisateur de la soirée), de l'atelier d'enquête critique Pièce et Main d'Oeuvre et d'éleveurs.
Ce matin, à Turin, dans la salle-bunker de la prison de Valette, a commencé la nouvelle audience du procès aux 52 No TAV accusés d’avoir participé aux journées de lutte du 27 juin et du 3 juillet 2011. Quelques minutes avant le commencement du procès les inculpés ont abandonné la salle après avoir lu un communiqué, malgré les protestations du juge.
Voici le communiqué indiquant les raisons de la résistance :
“La décision de faire déplacer le procès dans cette salle-bunker étant sur la droite ligne de la dernière vague de répression, soutenue et légitimée par une campagne médiatique qui vise à diaboliser le mouvement NO TAV, en essayant de l’affaiblir et de l’isoler des luttes qui traversent le pays.
En déménageant le siège du procès vous essayez de renfermer la lutte NO TAV dans le piège de la « dangerosité sociale » et de l’urgence.
Nous, au contraire, revendiquons les pratiques de notre lutte en réaffirmant les raisons qui nous poussent à résister et à nous opposer à ceux qui veulent imposer le TAV [TGV, N.D.T.] en militarisant le Val de Suse, avec une dévastation humaine, sociale et environnementale.
Nos raisons de lutter restent encore très vivantes, et votre choix de nous amener dans cette salle-bunker ne nous empêchera pas de les mener jusqu’au bout.
C’est pourquoi, aujourd’hui, nous avons tou(te)s choisi d’abandonner cette salle, en vous laissant seuls dans votre bunker.
Bas les pattes du Val de Suse ! Ora e sempre resistenza!”
Alors que les inculpés et le public dans la salle étaient en train de sortir du tribunal la police a fermé les portes, en empêchant ainsi à des dizaines de No TAV d’atteindre la sortie (la raison semble être que le juge a demandé à la police d’identifier ceux qui ont lu le communiqué).
Face aux protestations, la police n’a pas hésité à charger le rassemblement à l’extérieur du tribunal. Ci-dessous la vidéo:
Nous avions déjà souligné que la décision de déplacer ce procès dans une salle-bunker (réouverte après vingt ans de fermeture) a comme unique intention celle d’intimider et de criminaliser le mouvement No TAV aux yeux de l’opinion publique. Alors que la presse continue à produire quotidiennement des articles qui dénigrent ce mouvement et font l’éloge des avancements des travaux (ce qui n’est pas le cas), la réponse des inculpés et de tout le mouvement No Tav aujourd’hui est, une fois de plus, le rejet de toutes les accusations, en transformant une journée de triste répression en une journée de lutte. Nous rappelons également que, il y a deux jours, deux autres personnes ont été ajoutées à la liste des gens accusés d’avoir participé en août 2012 à l’occupation d’un bâtiment de la Geomont, une des entreprises responsable de la dévastation du Val de Suse!
Suite au rassemblement du 8 décembre, le collectif stéphanois de soutien à la lutte de Notre Dame des Landes propose une réunion publique le samedi 12 janvier à la Gueule Noire (16 rue du Mont à Saint Etienne)
Au programme:
17h00 : Atelier de création de banderoles, de confection de pochoirs et d’outils divers pour la lutte.
19h30 : Projection d'un film et témoignages de personnes qui se sont rendues sur place. Discussion, débats et échanges sur la lutte à Notre Dame des Landes contre l’aéroport et Vinci et son monde. Que peut-on faire localement à Saint-Etienne?
Entrée et casse-croûte à prix libre.
Non à l’aéroport ! Ni là-bas, Ni ailleurs !
Préservons les terres agricoles !
Non à Vinci et son monde ! Venez nombreux !
Qui sommes nous ?
Suite aux grandes opérations de répression contre les habitants de la ZAD* des comités et collectifs de soutien ont fleurit un peu partout en France pour soutenir mais aussi pour se joindre à cette lutte exemplaire. On en dénombre aujourd’hui 130 environ à travers tout le pays.
A St Étienne, un collectif de soutien s’est créé, il y a plus d’un mois et demi maintenant, rassemblant des stéphanois et stéphanoises solidaires avec la lutte menée contre l’aéroport. Ce collectif, au delà de réfléchir sur les diverses implications de ce projet, entend organiser des manifestations ou encore des actions diverses pour contribuer à mettre un terme à ce projet inutile et destructeur. Celui-ci se veut être un rassemblement d’individus (et non d’organisations) venus de tous horizons et habitant aussi bien Saint Etienne que ses environs (Pilat, la plaine et monts du Forez ou encore le Roannais).
Zone d'Aménagement Différée et lieu prévu pour la construction de l’aéroport mais maintenant « Zone à Défendre » pour tous les opposants.
Un film de Paul Castella (Traduit en anglais par Jordan, NYC, USA, ICI)
"Face à ces situations, si l'on pense que la guerre est une bonne réponse et qu'il faut augmenter la répression, au risque de susciter des réponses encore plus violentes, il est alors logique d'élire des gens de droite ou d'extrême-droite, dont c'est le rôle politique de défendre l'ordre à tout prix. Avec le fascisme au pouvoir, c'est la violence qui devient l'institution centrale, en balayant la démocratie. Il n'y a plus de sentiment d'insécurité, parce que les individus, privés de leurs droits de citoyens, sont désormais dans l'insécurité totale face à l'État. C'est la terreur qui devient souveraine. La droite classique, en principe, exprime quant à elle le point de vue d'une minorité de possédants pour qui la sécurité provient du travail des autres et l'insécurité des risques que ceux-ci se révoltent..."
Anti-film réalisé en 1996 : critique de la civilisation capitaliste et des pseudo-critiques qui la hantent. Le tout partiellement à partir de quelques textes de Lorette Nobécourt et conçu comme une dédicace à son égard.